Qu’est-ce que Noé a pen­sé quand Dieu lui a dit de con­stru­ire un bateau dans un désert aride ? Per­son­ne ne l’avait jamais fait aupar­a­vant. Pour­tant la Bible dit : « Noé fit exacte­ment ce que Dieu lui avait ordon­né » (v.22, NBS). Com­ment l’a-t-il fait ? Réponse : « Noé mar­chait avec Dieu ». Marcher se fait pas à pas. L’en­nui, c’est que nous voulons que Dieu nous révèle le deux­ième pas de foi avant-même d’avoir fait le pre­mier. Mais tant que nous ne fran­chissons pas la pre­mière étape, il ne nous mon­tr­era pas la suiv­ante. Nous devons obéir au fur et à mesure des révéla­tions que Dieu nous donne si nous en voulons davan­tage. Sinon, notre spir­i­tu­al­ité est au point mort. Nous nous con­tentons de suiv­re le Christ sur un ter­rain déjà fam­i­li­er, mais pas plus loin. Nous évi­tons de faire quelque chose d’inédit de peur d’en­tr­er en terre incon­nue. Oubliés les nou­veaux dons, les nou­velle onc­tions et les nou­veaux rêves que Dieu veut nous don­ner. Nous devons dépass­er la peur de l’in­con­nu. Nous devons agir autrement. Un impala africain peut faire des bonds de trois mètres de haut et de dix mètres de long. Pour­tant, un petit enc­los d’un mètre vingt de haut suf­fit pour le retenir. Pourquoi ? Parce qu’il ne va pas sauter s’il ne peut pas voir où il va atter­rir. Nous avons le même prob­lème, n’est-ce pas ? Avant de faire le saut de la foi, nous voulons la garantie d’être payés en retour, mais du coup la foi est rayée de l’équa­tion. Nous sommes appelés à « [marcher] par la foi et non par la vue » (2Co 5.7). Voici donc votre parole du jour : faites ce que Dieu vous demande.