Essayez d’imag­in­er la vie de Noé sur l’arche. Il ne devait sûre­ment pas beau­coup dormir. Il lui fal­lait nour­rir, net­toy­er et soign­er au quo­ti­di­en des mil­liers d’an­i­maux. L’odeur et l’en­com­bre­ment devaient être épou­vanta­bles. Saviez-vous qu’un éléphant d’Afrique pro­dui­sait 40 kilos de déjec­tions par jour ? Voilà une belle illus­tra­tion de ce à quoi l’obéissance peut par­fois vous men­er. C’est un dur labeur aux dif­fi­cultés tou­jours plus grandes. Les béné­dic­tions de Dieu peu­vent vous com­pli­quer la vie. Mais au con­traire du péché, elles sont sources d’une joie et d’un épanouisse­ment comme vous n’en avez jamais con­nu (voir Pr 10.22). Quelle que soit la vision que Dieu vous a don­née, le chemin pour l’ac­com­plir sera plus long et plus dur que vous ne le pen­siez. Noé en est la preuve, n’est-ce pas ? Si vous pensez qu’at­ten­dre patiem­ment une décen­nie pour accom­plir ce que Dieu vous demande est déjà long, imag­inez 120 ans ! Bon an mal an, il vous suf­fit d’en­fon­cer le clou, et vous ver­rez que Dieu peut faire des mer­veilles ! On a ten­dance à sures­timer ce qu’on peut faire en une année, mais à sous-estimer ce que Dieu peut accom­plir en 10 ans. La clé est d’être à la fois vision­naire et laborieux. Les vision­naires se pro­jet­tent dans le futur, les laborieux met­tent un pied devant l’autre et avan­cent un jour à la fois. Réus­sir ne con­siste pas sim­ple­ment à attein­dre le but que Dieu nous a fixé, mais aus­si à devenir meilleur dans l’aven­ture. C’est en pas­sant la ligne d’ar­rivée que Paul a dit : « J’ai com­bat­tu le bon com­bat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2Ti 4.7). Alors faites ce que Dieu vous demande.