Dans le livre des Proverbes, les mots « mon fils » sont util­isés 23 fois, et le mot « père » 19 fois. C’est donc une let­tre d’un père à son fils. C’est même une let­tre d’un père à d’autres pères, sur la manière d’être un bon père. Il ne s’agit pas seule­ment d’accompagner son enfant mais aus­si de mon­tr­er l’ex­em­ple. Curieuse­ment, la let­tre com­porte un tas d’aver­tisse­ments sur le mau­vais usage du sexe et les trou­bles qui peu­vent en découler. Tout le monde con­naît l’his­toire de ce gamin de 12 ans qui entend son père lui dire : « Mon fils, tu ne crois pas que nous devri­ons par­ler de sex­u­al­ité ? » Et le gamin de répon­dre : « Bien sûr, papa, qu’est-ce que tu veux savoir ? » Il est triste de con­stater qu’au­jour­d’hui nos enfants reçoivent leur édu­ca­tion sex­uelle à l’é­cole, de leurs ami(e)s, d’In­ter­net, ou par la pra­tique, mais pas à la mai­son. Salomon écrit : « Pourquoi, mon fils, serais-tu épris d’une cour­tisane ? » (Pr 5.20). La réponse est l’é­d­u­ca­tion sex­uelle, tant qu’elle implique le bon pro­fesseur, la bonne école et la bonne référence. Papa, le bon pro­fesseur c’est toi, la bonne école c’est chez toi, et la bonne référence est la Bible. Une étude sur 10 000 lycéens a révélé que les par­ents qui ont des valeurs solides et qui s’oc­cu­pent de leurs enfants ont l’impact le plus sig­ni­fi­catif sur l’ac­tiv­ité sex­uelle des ados. Les par­ents qui sont proches de leurs filles et super­visent leur tra­vail sco­laire et leurs activ­ités réduisent de 42% les chances de les voir enceintes hors mariage. Alors papa ou maman, exprimez-vous. Impliquez-vous. C’est essentiel !