Voici deux anec­dotes sur la vérité. 1) Un matin, une mère part faire ses cours­es lorsqu’elle tombe nez à nez avec son fils au cen­tre com­mer­cial. Furieuse et inquiète de le voir séch­er les cours, elle lui demande pourquoi il n’est pas en classe. Elle écoute patiem­ment ses expli­ca­tions puis répond : « Je ne vais pas t’accuser de men­tir, mais je n’ai jamais enten­du par­ler d’une école qui ren­voie un élève pour bonne con­duite. » 2) Un den­tiste avec une seringue à la main dit à un patient sur son fau­teuil : « En principe ça pique un peu. D’un autre côté, il est pos­si­ble que vous ayez un mal de chien. » On peut en sourire, mais la morale de ces deux his­toires est claire. Par­fois la vérité blesse, mais jamais autant que le men­songe. Lorsque vous mentez à quelqu’un de peur de lui faire de la peine, vous risquez de le bless­er davan­tage. La vérité est comme un miroir. Elle per­met aux gens que vous aimez de se voir tels qu’ils sont et de faire les cor­rec­tions et les ajuste­ments néces­saires. Et lorsque vous mentez sur vous-même, vous risquez de per­dre votre crédi­bil­ité. Une fois par­tie, elle met­tra sans doute longtemps à revenir, si tant est qu’elle revi­enne. C’est pourquoi la Bible dit : « Con­fessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris » (Ja 5.16). Lorsque vous vous ouvrez pour partager vos luttes, vous ren­dez les autres libres de faire de même. Tout le monde est gag­nant dans l’affaire. Voici donc votre parole du jour : Dites tou­jours la vérité.