L’idée du « mariage par­fait » est une chimère qui nous pousse à fuir dès que le rêve se heurte à la réal­ité. C’est tou­jours comme ça ! Ce n’est qu’en accep­tant les défauts, les faib­less­es et les frus­tra­tions de l’autre que vous trou­verez un bon­heur durable dans le mariage. Voyons les idées reçues les plus répan­dues sur le sujet, à com­mencer par la « pas­sion amoureuse » : nous pen­sons que si nous sommes au bon endroit au bon moment et avec la bonne per­son­ne, l’amour va nous emporter à coup sûr dans une vie de pur bon­heur. Le prob­lème, c’est qu’avec les enfants, le tra­vail, le ménage, les emprunts à rem­bours­er et toutes les con­traintes quo­ti­di­ennes, l’élan amoureux s’effrite. La rou­tine s’installe, la pas­sion cède alors devant la réal­ité. Et parce que nous con­fon­dons pas­sion amoureuse et amour véri­ta­ble, nous croyons que l’amour s’en va et que nous devons le suiv­re. Mais ce n’est pas vrai ! Si l’un et l’autre vous avez la volon­té de rester soudés et ancrés dans l’amour devant les défis de la vie, votre rela­tion pour­ra s’épanouir pleine­ment et solide­ment. La pas­sion amoureuse vous réu­nit, mais seul l’amour dés­in­téressé main­tien­dra votre unité ! La Bible dit : « L’amour est patient, l’amour est servi­able, il n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas, il ne s’en­fle pas d’orgueil, il ne fait rien de mal­hon­nête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’ir­rite pas, il ne médite pas le mal, il ne se réjouit pas de l’in­jus­tice, mais il se réjouit de la vérité ; il par­donne tout, il croit tout, il espère tout, il sup­porte tout » (1Co 13.4–7).