Le change­ment vient à tra­vers les crises. Dieu change le nom de Jacob, « le tricheur », en Israël, « un prince devant Dieu ». Il le fait au cours d’une crise. Réal­isant qu’il devait ren­tr­er et affron­ter la colère de son frère Ésaü qu’il avait trahi, Jacob perd l’espoir. Cette nuit-là dans sa tente, il lutte avec un ange du Seigneur. On nous dit qu’il s’est bat­tu jusqu’au lever du jour, c’est dire que le change­ment n’a été ni rapi­de ni aisé. Mais soudain Jacob se rend compte qu’il lutte con­tre Dieu, et qu’il ne peut pas gag­n­er ce com­bat. De la même façon, Dieu va nous lais­sez com­bat­tre des prob­lèmes insol­ubles, juste pour obtenir notre atten­tion. Il vous amèn­era à devoir céder : « je ne peux pas gér­er cette sit­u­a­tion. C’est trop gros pour moi. J’ai besoin de Dieu ! » Si vous en êtes là aujourd’hui, vous êtes proche de vous en sor­tir. Mais si vous deman­dez à Dieu de vous con­forter dans votre pétrin actuel, il n’y a aucune chance que ça arrive. « Pareil à l’aigle qui éveille sa nichée, […] l’Éter­nel seul le con­dui­sait » (De 32.11–12). L’aigle va ren­vers­er son nid et jeter ses aiglons d’une falaise pour leur appren­dre à vol­er. Ils doivent sans doute se dire : « Maman exagère ! » Sachez que Dieu vous fera la même chose. Il va laiss­er venir la crise afin d’attirer votre atten­tion. Il sait que vous ne bougerez pas tant que votre peur du change­ment sera plus forte que la douleur éprou­vée. En résumé : « Nous sommes trans­for­més pour être sem­blables au Seigneur et nous pas­sons d’une gloire à une gloire plus grande encore » (2Co 3.18, BFC).