Un homme assis sur un banc pub­lic a l’air si déprimé qu’un polici­er tente de le con­sol­er : « Il y a un prob­lème ? » « Oui » répond l’homme. « Il y a quelques mois, mon grand-père m’a légué 500 000 dol­lars et des puits de pét­role ». Le polici­er fait la moue : « Ça ne m’a pas l’air d’être un sujet de con­trar­iété. » « Oui, mais atten­dez la suite. Le mois dernier, mon oncle m’a légué 1 mil­lion de dol­lars. » Le polici­er sec­oue la tête : « Je ne com­prends pas. Pourquoi êtes-vous alors si mal­heureux ? » L’homme répond : « Ce mois-ci, per­son­ne ne m’a rien légué. » Sérieuse­ment, voilà le type-même d’in­grat insat­is­fait. Le Psalmiste nous apprend à cul­tiv­er un esprit de recon­nais­sance. « Mon âme, bénis l’Éter­nel, et n’ou­blie aucun de ses bien­faits ! » Penser et remerci­er font la paire. La mémoire est un catal­y­seur pour la louange. Un ancien chant déclare : « Compte les bien­faits de Dieu, mets-les tous devant tes yeux. Tu ver­ras com­bi­en le nom­bre en est grand. » Le Psalmiste nous encour­age à trois choses : 1) penser à tout ce que Dieu a fait pour nous, par­don, guéri­son, pro­tec­tion, rédemp­tion, amour et com­pas­sion (voir v.1–5). 2) se sou­venir de tout ce que Dieu n’a pas fait pour nous, nous punir selon nos péchés (voir v.8–12). 3) réfléchir à tout ce que Dieu va nous don­ner. « Mais la bien­veil­lance de l’Éter­nel dure d’é­ter­nité en éter­nité pour ceux qui le craig­nent » (v.17). Dieu vous accepte lorsque vous placez votre con­fi­ance dans les capac­ités de Christ, et non dans les vôtres. Alors chaque matin, regardez dans le miroir et dites : « Mon âme, bénis l’Éter­nel, et n’ou­blie aucun de ses bienfaits ! »