Nous mour­rons tous un jour, et nos derniers mots seront très impor­tants. Pensez-vous avoir vécu votre plein poten­tiel et rem­pli les objec­tifs de Dieu ? La Bible dit : « Voici les dernières paroles de David ». Son his­toire est une suc­ces­sion de bonnes et de mau­vais­es choses, de prof­its et de pertes, de vic­toires et de défaites. Du vivant de David, un de ses fils a vio­lé sa sœur, un autre a tué son frère, sa femme lui a tourné le dos, ses amis l’ont trahi et pris son roy­aume, son men­tor a essayé de le tuer, sa famille l’a rejeté, et il a passé beau­coup de temps à se cacher dans des grottes. Et là, David par­le pour la dernière fois. Va-t-il men­tion­ner Goliath ? Ou Saül ? Ou Bathshé­ba ? Non. Il dit : « Ora­cle de l’homme haut placé, du messie du Dieu de Jacob, du chantre agréable d’Is­raël. L’Esprit de l’Éter­nel a par­lé par moi, et sa parole est sur ma langue. Le Dieu d’Is­raël a par­lé, le rocher d’Is­raël m’a dit : […], celui qui domine dans la crainte de Dieu, est pareil à la lumière du matin, quand le soleil se lève par un matin sans nuages ; par son éclat et par la pluie la ver­dure sort de terre. N’en est-il pas ain­si de ma mai­son avec Dieu, puisqu’il a fait avec moi une alliance éter­nelle, en tous points réglée et gardée ? Ne fera-t-il pas ger­mer tout mon salut et tout ce qui est agréable ? » (v.1–5). Pourquoi ces mots sont-ils dans les Écri­t­ures ? Pour notre bien, pour nous mon­tr­er que David n’é­tait pas par­fait mais qu’il n’a jamais cessé de suiv­re Dieu.