Les enfants sans père ont deux fois plus de risque de con­naître des prob­lèmes émo­tion­nels ou com­porte­men­taux, de con­som­mer drogue ou alcool ou encore de som­br­er dans le sexe très tôt, et trois fois plus de com­met­tre des actes crim­inels. Plus de la moitié des ado­les­cents qui ten­tent de se sui­cider vivent dans un foy­er mono­parental. La plu­part des ado­les­cents fugueurs n’ont pas de père à la mai­son et les garçons sans père ont trois fois plus de risque de finir en prison. Plus des deux tiers des filles qui n’ont pas de père se mari­ent jeunes, quand elles se mari­ent, ou alors ont des enfants sans être mar­iées. Celles qui se mari­ent ont un taux de divorce très élevé. Les fils sans père ont un plus grand risque de con­naître l’échec dans leur mariage. Qua­tre vingt pour cent des ado­les­cents admis en hôpi­tal psy­chi­a­trique sont issus de foy­er sans fig­ure pater­nelle et la moitié d’entre eux ont un risque par­ti­c­ulière­ment élevé de con­naître des dif­fi­cultés d’apprentissage. Ils ont un par­cours sco­laire désas­treux et ont trois fois plus de chance de quit­ter l’école plus tôt, faute de père dans le foy­er. Il est toute­fois pos­si­ble d’être présent de corps mais absent de cœur. Une étude récente a mon­tré que cinquante pour cent des pères dis­ent se sen­tir coupables parce qu’ils passent très peu de temps avec leurs enfants. Selon cer­tains experts, les pères con­sacrent en moyenne huit min­utes par jour à une véri­ta­ble dis­cus­sion avec leurs enfants. Dans les familles où les mères tra­vail­lent, ce temps tombe à qua­tre min­utes. Si vous trou­vez ces sta­tis­tiques choquantes, réveillez-vous et réagissez !