Dans la vie vous vous fer­ez aus­si bien des enne­mis que des amis. C’est inévitable. La ques­tion n’est pas com­bi­en d’en­ne­mis vous vous fer­ez, mais com­ment vous allez les traiter. Nos amis font ressor­tir en nous le meilleur, mais hélas, nos enne­mis réveil­lent en nous le pire ! Cepen­dant, si vous êtes un dis­ci­ple de Christ, trois réac­tions vous sont inter­dites : avoir de la ran­cune, riposter ou vous réjouir lorsque votre enne­mi sem­ble avoir ce qu’il mérite. La Bible dit : « Ne te réjouis pas si ton enne­mi tombe, et quand il trébuche, que ton cœur ne soit pas dans l’al­lé­gresse, de peur que l’Éter­nel ne le voie, que cela ne lui déplaise, et qu’il ne détourne de lui sa colère. Ne t’ir­rite pas à cause de ceux qui font le mal, n’en­vie pas les méchants ; car il n’y a pas d’avenir pour celui qui est mau­vais, la lampe des méchants s’éteint » (v.17–20). Ne lais­sez pas l’amer­tume et le ressen­ti­ment vous détru­ire. Il vaut mieux pren­dre votre remède main­tenant qu’ag­o­nis­er plus tard. Ne souhaitez jamais du mal à votre enne­mi, laiss­er Dieu vous venger. La vengeance est l’af­faire de Dieu, non la vôtre. Vous savez sans doute ce que la per­son­ne vous a fait, mais Dieu seul sait pourquoi elle l’a fait. Paul résume claire­ment le prob­lème quand il dit : « Ne ren­dez à per­son­ne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S’il est pos­si­ble, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais lais­sez agir la colère, car il est écrit : À moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur » (Ro 12.17–19). Quelqu’un vous a blessé(e)? Pardonnez-lui !