Aux pre­miers temps de l’Église, nous lisons : « [Les apôtres] furent tous rem­plis d’E­sprit Saint et se mirent à par­ler en d’autres langues, selon que l’E­sprit leur don­nait de s’ex­primer. Or il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui se pro­duisit, la mul­ti­tude accou­rut et fut boulever­sée, parce que cha­cun les entendait par­ler dans sa pro­pre langue. Ils étaient hors d’eux-mêmes et dans l’ad­mi­ra­tion, et dis­aient : Voici, ces gens qui par­lent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Com­ment les enten­dons-nous cha­cun dans notre pro­pre langue mater­nelle ? […] Tous étaient hors d’eux-mêmes et per­plex­es et se dis­aient les uns aux autres : Que veut dire ceci ? » (v.4–8, 12). Cette ques­tion mon­tre que Dieu aime et utilise toutes sortes de per­son­nes, peu importe leur orig­ine ou leur sit­u­a­tion. Elle mon­tre aus­si que lorsque nous sommes rem­plis du Saint-Esprit, cha­cun de nous est équipé pour touch­er une caté­gorie spé­ci­fique de gens. Alors : 1) à qui par­lez-vous le plus facile­ment ? Aux ados ? Aux tox­i­co­manes ? Aux per­son­nes âgées ? Vous pou­vez être muet(te) devant des enfants mais éloquent(e) en com­pag­nie de cadres. Aucun prob­lème, c’est ain­si que Dieu vous a fait(e). 2) pour qui avez-vous le plus de com­pas­sion ? Dieu ne nous charge pas tous du même fardeau. « C’est lui qui a for­mé le cœur de cha­cun » (Ps 33.15, PDV). Qu’est-ce qui vous émeut ? Les sans-abris ou les vic­times de la pros­ti­tu­tion ? Un deuil récent ou un divorce ? Paul dit que Dieu nous con­sole pour que nous puis­sions con­sol­er les autres (voir 2Co 1.4). Alors trou­vez qui vous devez toucher.