À de rares excep­tions près, votre réus­site dans la vie dépend de votre capac­ité à établir et main­tenir de bonnes rela­tions avec les bonnes per­son­nes. Selon un rap­port d’un organ­isme améri­cain, une écras­ante majorité des deux cents man­agers par­tic­i­pant à l’étude affirme que la com­pé­tence prin­ci­pale d’un cadre est sa capac­ité à bien s’en­ten­dre avec les gens. Ils la con­sid­éraient plus vitale que l’in­tel­li­gence, l’e­sprit de déci­sion, les con­nais­sances ou les diplômes. Très franche­ment, per­son­ne ne se fait beau­coup de vrais amis dans la vie, et c’est tant mieux ! Salomon aver­tit : « Des cama­rades nom­breux peu­vent faire le mal­heur de quelqu’un ». L’ami­tié demande du temps, de l’én­ergie, du sac­ri­fice, et de l’in­vestisse­ment. Et peu de vos pré­ten­dus amis vous prou­veront leur sincérité. Jérémie a prévenu le roi Sédé­cias : « Ils t’ont bien mys­ti­fié, tes excel­lents amis ! Quand tu es embour­bé, ils te lais­sent tomber ! » (Jér 38.22 BFC). Le faux ami vous trahi­ra, comme Judas l’a fait avec Jésus. Alors adoptez ce bon principe : « Soyez amical(e) avec tout le monde, mais ami(e) avec peu de monde. » Salomon a dit : « Le juste est un guide pour son com­pagnon, mais la voie des méchants les égare » (Pr 12.26). Charles Spur­geon a dit : « Un homme est con­nu autant par les gens qu’il évite que par ceux qu’il fréquente. » Soyez circonspect(e). Faites comme les géomètres, arpen­tez le ter­rain. La sagesse vous fera explor­er et jauger une ami­tié poten­tielle avant de vous y engager. Vous dites : « Mais je suis seul(e) ! » Comme le dit George Wash­ing­ton : « Mieux vaut être seul qu’en mau­vaise compagnie. »