Saul de Tarse était bien la dernière per­son­ne sur terre à s’at­ten­dre à devenir chré­tien, encore moins l’au­teur de la moitié du Nou­veau Tes­ta­ment. Sur sa vie avant de ren­con­tr­er Christ, il a écrit : « Je per­sé­cu­tais l’Église de Dieu et m’ef­forçais de la détru­ire » (Ga 1.13, BFC). Donc, lorsque Dieu appelle Ana­nias à prier pour Saul, celui-ci n’est pas très ent­hou­si­aste : « “Seigneur, de nom­breuses per­son­nes m’ont par­lé de cet homme et m’ont dit tout le mal qu’il a fait à tes fidèles à Jérusalem. Et il est venu ici avec le pou­voir que lui ont accordé les chefs des prêtres d’ar­rêter tous ceux qui font appel à ton nom.” Mais le Seigneur lui dit : “Va, car j’ai choisi cet homme et je l’u­tilis­erai pour faire con­naître mon nom aux autres nations et à leurs rois, ain­si qu’au peu­ple d’Is­raël.” » (Ac 9.13–15, BFC). Ana­nias savait ce que Saul avait fait à l’Église. Pour­tant, il allait décou­vrir que Dieu était à l’œuvre dans le cœur de Saul. Bien­tôt Dieu allait se servir de Paul pour touch­er le monde, mais il a d’abord util­isé Ana­nias pour touch­er Paul. Dieu vous a‑t-il don­né une telle con­signe ? Vous a‑t-il don­né un Saul ? Si c’est le cas, ne lâchez pas cet homme ou cette femme. Si les autres l’ig­norent, don­nez-lui une nou­velle chance. Ana­nias igno­rait que Paul allait ren­con­tr­er le Christ sur le chemin de Damas. Dieu peut aller là où vous ne pou­vez pas vous ren­dre, et attein­dre une per­son­ne que vous êtes inca­pable de touch­er. N’ou­bliez jamais : Dieu ne vous envoie jamais à un endroit qu’il n’a pas déjà exploré. Au moment d’abor­der votre Saul, qui sait ce que vous trouverez ?