Dans le livre des Proverbes, Salomon cite l’oisiveté pas moins de dix-sept fois. Une per­son­ne oisive n’est pas celle qui aimerait tra­vailler mais qui ne peut pas trou­ver un emploi. C’est celle qui pour­rait tra­vailler mais qui ne le veut pas. Un homme se présente au bureau d’aide sociale pour réclamer des indem­nités. L’employé demande : « Pourquoi avez-vous besoin d’une aide finan­cière ? » Il répond : « Parce que j’ai des prob­lèmes avec mes yeux. » L’employé demande : « Des prob­lèmes de quelle nature ? » L’homme répond : « J’ai sim­ple­ment du mal à me voir par­tir au boulot chaque matin. » Tous les paresseux ont des trou­bles de la vue. Et ça ne les dérange pas tant que quelqu’un d’autre fait le tra­vail. Le Prési­dent Théodore Roo­sevelt avait rai­son quand il dis­ait : « Ne plaignez jamais aucun homme parce qu’il doit tra­vailler. Celui qui mérite son salaire ne se fait pas prier. J’envie l’homme qui va au bout d’un tra­vail qui le motive…tout compte fait, le meilleur cadeau que la vie puisse nous offrir est de pou­voir accom­plir une pas­sion. » Ces mots de Roo­sevelt peu­vent nous inter­peller si jamais nous per­dons le feu sacré. N’im­porte quel employeur vous dira que les bons ouvri­ers sont de plus en plus dif­fi­ciles à trou­ver. Dieu n’a rien con­tre les loisirs. Un employé frais et dis­pos tra­vaillera mieux. Salomon oppose labeur et oisiveté dans les Proverbes. Par­ents, la meilleure chose à faire pour vos enfants est de leur trans­met­tre un solide sens du tra­vail, et de les pré­par­er à réus­sir dans la vie.