Si vous pensez que vous n’avez rien de réelle valeur à offrir aux autres, écoutez ce poète anonyme : « Un seul chant pour éclair­er l’in­stant, une seule fleur pour éveiller le rêve, un seul arbre pour créer une forêt, un seul oiseau pour annon­cer le print­emps. Un seul sourire pour que naisse une ami­tié, un seul geste pour qu’une âme se relève, un seul astre pour guider un navire, un seul mot pour définir un but. Un seul vote pour chang­er un pays, un seul ray­on pour faire entr­er le soleil, un seul cierge pour chas­s­er l’ob­scu­rité, un seul rire pour vain­cre la tristesse. Un seul pas pour com­mencer le voy­age, un seul mot pour se met­tre à prier. Un seul espoir pour redonner le moral, un seul con­tact pour mon­tr­er son atten­tion. Un seul ton pour exprimer la sagesse, un seul cœur pour savoir le vrai. Une seule vie pour tout chang­er. Vous voyez, le choix vous appar­tient. » Jon Walk­er dit : « Encour­ager est dans la nature de Dieu. Dans le Nou­veau Tes­ta­ment, c’est le même mot que Jésus emploie à pro­pos du Saint-Esprit qui vient nous secourir…consolateur permanent…aide-mémoire…soutien venu d’en-haut…guide intérieur…source d’espoir. Dieu se sert par­fois aus­si d’autres croy­ants comme inter­mé­di­aires. Leurs encour­age­ments sont une con­fir­ma­tion pour ceux qui voient la main de Dieu à l’œuvre dans leur vie (voir 1Th 2.3–4), exhor­t­ent et ras­surent ceux qui tra­versent des tribu­la­tions (voir1Th 5.14), réc­on­cilient et restau­rent les égarés (voir Ga 6.1). Il y a bien des manières de tir­er le meilleur des autres, mais la seule qui vaille est la volon­té de “porter les faib­less­es de ceux qui ne sont pas forts, au lieu de faire ce qui nous plaît” (Ro 15.1, NBS). C’est ain­si que nous les for­ti­fions dans la foi. Ça s’ap­pelle “édi­fi­er autrui”. »