Jésus achève son Ser­mon sur la Mon­tagne par une parabole qui illus­tre bien la dif­férence entre le savoir et le faire : « Quiconque entend de moi ces paroles et les met en pra­tique sera sem­blable à un homme pru­dent qui a bâti sa mai­son sur le roc » (Mt 7.24). Hélas nous trou­vons plus facile­ment le moyen d’être beau que d’être bon. Vous n’avez pas besoin d’en savoir plus sur la Bible tant que vous ne met­tez pas en pra­tique ce que vous savez déjà. John Ort­berg dit que lorsqu’il enseignait le ten­nis, les débu­tants sans tal­ent se cas­saient la tête pour choisir leur raque­tte, leur cordage, leur ten­sion… Le prob­lème c’est qu’ils n’ar­rivaient même pas à frap­per la balle. Au lieu de s’oc­cu­per des menus détails, ils avaient juste besoin de s’en­traîn­er. Mais atten­tion, vous ne devien­drez pas cham­pi­on ou cham­pi­onne du monde en vous appuyant sur vos pro­pres forces et votre seule volon­té. Le Saint-Esprit qui demeure en vous est par­fois appelé dans l’Écri­t­ure « le Par­a­clet » c’est à dire « celui qui vient en aide ». Si vous décidez de faire ce qui est bien, le Saint-Esprit vous don­nera la force pour agir. Face aux événe­ments, il vous souf­flera la bonne solu­tion. Jésus a promis : « Le Con­so­la­teur, le Saint-Esprit que le Père enver­ra en mon nom, c’est lui qui vous enseign­era toutes choses et vous rap­pellera tout ce que moi je vous ai dit ». Vous dites : « Mais si je n’y arrive pas ? » Il con­tin­uera à vous aider, en vous offrant des oppor­tu­nités jusqu’à ce que vous réussissiez.