Vous sen­tez-vous coupable, en sit­u­a­tion d’échec parce que votre enfant s’est égaré ? N’en faites rien ! La Bible nous apprend que par­fois les enfants sont sim­ple­ment sourds aux con­seils de leurs par­ents. Salomon donne sans doute un témoignage per­son­nel quand il écrit : « Un fils sage écoute l’in­struc­tion d’un père, mais le moqueur n’é­coute pas le reproche » (Pr 13.1). Jésus n’a pas tenu le père du fils prodigue comme  respon­s­able de son égare­ment (voir Lu 15.11). Et si vous faites pour le mieux, Dieu ne vous en tient pas non plus rigueur. En réal­ité, il arrive que de mau­vais par­ents pro­duisent de bons enfants, et que des bons par­ents aient des enfants qui tour­nent mal. Dieu a placé ses deux pre­miers enfants dans le plus beau des jardins, pour­tant ils se sont rebel­lés. Au bout du compte, nous avons tous reçu le pou­voir de choisir. Tout enfant doit un jour grandir et assumer ses actions. Si vous les par­ents avez fait de votre mieux, ne lais­sez pas le dia­ble vous cul­pa­bilis­er. Si vous avez fail­li dans votre tâche parentale, ce n’est pas un péché impar­donnable. Non seule­ment Dieu vous par­donne, mais vous pou­vez aus­si réclamer cette mer­veilleuse promesse : « Retiens tes san­glots, sèche tes larmes, car je récom­penserai ta peine. C’est moi, le Seigneur, qui le dis. Tes enfants revien­dront de chez leurs enne­mis. Il y a donc de l’e­spoir pour tes descen­dants, déclare le Seigneur : tes enfants revien­dront dans leur patrie » (Jér 31.16–17, BFC). Ne doutez pas de vos enfants, parce que Dieu ne l’a pas fait. Con­tin­uez à prier et à croire, et lais­sez-le tra­vailler en eux.