Pen­dant que d’autres ont vu des géants en Terre promise et veu­lent retourn­er en Égypte, Caleb dit : « L’Éter­nel, […] nous fera entr­er dans ce pays et nous le don­nera ». C’est là qu’il se passe deux choses : « Toute la com­mu­nauté par­lait de lapi­der [Josué et Caleb], lorsque la gloire de l’Éter­nel apparut sur la tente de la Ren­con­tre » (v.10). L’en­tourage de Caleb a beau dire « non », Dieu dit « oui », et seule compte son appro­ba­tion ! Quand vous l’avez, vous pou­vez ignor­er les scep­tiques et aller de l’a­vant. Si vous atten­dez que tout le monde vous approu­ve, partage votre opin­ion et vous applaud­isse, vous n’irez nulle part. Il fut un temps où les gens pen­saient que la Terre était plate, ou que l’homme ne marcherait jamais sur la Lune. En 1899, l’of­fice améri­cain des brevets a fail­li fer­mer parce que le com­mis­saire Charles H. Duell avait dit : « Tout ce qui peut s’in­ven­ter l’a déjà été. » Avec le recul, cette affir­ma­tion est ris­i­ble, mais on a sou­vent le même état d’e­sprit. On cesse d’ap­pren­dre parce qu’on s’imag­ine trop vieux. On hésite à chang­er de boulot pour ne pas per­dre sa retraite. On ne va pas au bout de ses rêves de peur de se tromper ou d’être ridicule. À force de s’im­pos­er des lim­ites, et de dire : « Je ne peux pas faire ça », on finit par penser qu’on ne peut rien faire. En sub­stance, on se réfugie dans la cage qu’on a con­stru­ite, et on cherche qui ou quoi blâmer pour notre manque de foi. Dieu ne vous a pas mis en cage, c’est vous seul(e), et vous devez pren­dre l’ini­tia­tive d’en sor­tir. Faites-le dès aujour­d’hui, et Dieu béni­ra vos efforts.