Si vous aviez con­nu Asaph, un des auteurs du livre des Psaumes, vous auriez prob­a­ble­ment pen­sé qu’il n’avait aucun souci. Mais vous auriez eu tort : « Pour un peu mes pieds allaient fléchir, Il s’en est fal­lu d’un rien que mes pas ne glis­sent ». Puis à la fin du psaume il fait volte-face et écrit : « Ma chair et mon cœur peu­vent défail­lir : Dieu sera tou­jours le rocher de mon cœur et ma part » (v.26). En dépit de ses prob­lèmes, il choisit de pronon­cer des mots d’en­cour­age­ment. Lorsque vous avez l’oc­ca­sion d’en­cour­ager quelqu’un, faites-le. Vous ne savez jamais ce qu’une per­son­ne tra­verse, qu’elle habite un palais ou un taud­is. N’ou­bliez jamais ce principe : les gens ont ten­dance à devenir ce que les per­son­nes qui comptent dans leur vie pensent d’eux ! Alors pensez, croyez et exprimez le meilleur à leur encon­tre. Vous dites : « Mais il faut qu’il ou elle cesse de faire tou­jours les mêmes stu­pides erreurs ! » Le change­ment se mesure en cen­timètres, non en kilo­mètres. Même ce qui paraît sim­ple est rarement facile. La seule façon de bris­er de vieilles habi­tudes est d’en créer de nou­velles. Il faut pour cela beau­coup de temps et de pra­tique. N’at­ten­dez pas que vos con­seils soient suiv­is du pre­mier coup. Les gens ont besoin de les enten­dre encore et encore pour pou­voir s’y adapter. La manière de leur par­ler déter­min­era s’ils vont se figer de peur ou franchir les obsta­cles. Per­sis­tez. Ne cessez jamais de les aider à s’amélior­er. Recon­nais­sez chaque petit pro­grès qu’ils font. Les résul­tats durables s’ob­ti­en­nent par la patience, l’amour et l’encouragement.