1) Ne jouez pas à maman et papa gâteaux. Vos enfants ont besoin d’apprendre à bien réa­gir aux dif­fi­cultés. Lais­sez-les com­pos­er avec leurs frus­tra­tions, ne les en sauvez pas. Les sur­pro­téger leur donne un sen­ti­ment de faib­lesse et d’impuissance. En leur cédant sur tout, vous fab­ri­querez des enfants hand­i­capés de la vie. Ils s’attendront à être sauvés de tous leurs ennuis, et devien­dront hyper dépen­dants des autres. La Bible dit : « la détresse pro­duit la patience » (Ro 5.3, BFC). Lais­sez vos enfants vivre les défis de leur âge, et plus tard ils vous diront mer­ci pour les forces et les tal­ents qu’ils ont dévelop­pés. 2) Pré­parez-les à l’attente. Chez le médecin, à l’aéroport, aux guichets, partout où vous savez qu’ils devront atten­dre, aidez-les à s’y pré­par­er. « Faites un bon usage de toute occa­sion » (Ep 5.16, BFC). Deman­dez-leur d’emmener avec eux des choses qu’ils aiment. Parce qu’ils les auront choisies, ils se sen­tiront investis dans le proces­sus. 3) Gardez une atti­tude pos­i­tive. Si vous râlez con­stam­ment dans les embouteil­lages, ou lorsqu’une per­son­ne est en retard, vos enfants fer­ont de même. Tâchez plutôt de dire : « Ce retard nous donne le temps de faire le point entre nous. » Ou : « Même si l’attente nous paraît frus­trante, le tim­ing de Dieu est tou­jours par­fait ! » Enseignez-leur le point de vue de Dieu sur la patience : « Le laboureur attend le pré­cieux fruit de la terre, plein de patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la pre­mière et de l’ar­rière-sai­son. Vous aus­si prenez patience, affer­mis­sez vos cœurs » (Ja 5.7).