Lorsque vous cessez d’évoluer, vous cessez d’ap­préci­er vos col­lègues et asso­ciés. C’est sou­vent le signe d’un manque de crois­sance, qui vous mène tout droit à une perte d’in­flu­ence. Lorsque vous êtes la per­son­ne « en vue », tout le monde vous recherche. On veut votre avis et votre exper­tise sur une foule de sujets. Mais si vous n’évoluez plus, on se tourne vers quelqu’un d’autre. Grandir vous main­tient proche des gens, et les garde proches de vous. Alors que faire pour garder la forme ? Pollinisez. L’inces­sant va-et-vient des abeilles trans­porte le pollen de fleur en fleur et per­met la crois­sance ! Grâce à ce manège, les fleurs sont plus nom­breuses et votre jardin embel­lit. Con­crète­ment, iden­ti­fiez de partout les bonnes infor­ma­tions et semez-les autour de vous de mille manières. Puis cherchez des répons­es dans des lieux inat­ten­dus. Paul écrit : « Main­tiens en vie le don que Dieu t’a accordé » (2Ti 1.6, BFC), sinon il végète et vous devenez ennuyeux. Con­sacrez quelques instants chaque jour au développe­ment per­son­nel. Trou­vez l’en­droit idéal et allez‑y régulière­ment. Lev­ez-vous plus tôt, servez-vous de la pause déje­uner, éteignez la télé le soir. Peu importe le lieu ou l’heure, l’essen­tiel est de vous y tenir. Eugene S. Wil­son a dit : « Seuls les curieux sont en mesure d’ap­pren­dre, mais seuls les gens déter­minés fran­chissent les obsta­cles pour y par­venir. Le quo­tient de volon­té m’a tou­jours plus intéressé que le quo­tient intel­lectuel ». La curiosité naturelle vous apportera sou­vent plus que le raison­nement. En clair, il faut vous engager dans le développe­ment per­son­nel pour réussir.