Un ouvri­er glisse d’un échafaudage et tombe d’une hau­teur de 40 étages. Alors qu’il passe devant une fenêtre du vingtième, une femme dans un bureau crie : « Com­ment ça va ? » L’homme répond : « Jusque-là, tout va bien ! » Sérieuse­ment, cer­tains jours la crois­sance spir­ituelle sem­ble être deux pas en avant et trois en arrière. Elle ne vient pas facile­ment. Voilà pourquoi Paul nous encour­age à per­sévér­er. La plu­part du temps vous ne vous voyez pas vieil­lir avant de tomber sur une anci­enne pho­to, et là vous accusez le coup. C’est pareil avec la crois­sance spir­ituelle. Dif­fi­cile de juger où vous en êtes tant que vous n’avez pas regardé le passé et vu ce que vous étiez avant que Jésus ne change votre vie. La Bible dit : « Nous sommes trans­for­més pour être sem­blables au Seigneur » (2Co 3.18, BFC). Mais la crois­sance ne se fait pas sans douleur ! Quand vous vous découragez, n’oubliez pas que vous êtes en marche, que vous pro­gressez mal­gré les prob­lèmes, et que le dia­ble ne per­dra jamais une occa­sion de vous rap­pel­er à quel point le chemin est encore long. Ne l’écoutez pas ! Jésus a dit qu’il était « le père du men­songe » (Jn 8.44). Si vous perdez courage et lais­sez tomber, Satan gagne. La Bible dit : « Nous amenons toute pen­sée cap­tive à l’obéis­sance au Christ » (2Co 10.5). Apprenez à vivre au-delà de vos sen­ti­ments, à creuser au plus pro­fond, là où vit l’E­sprit de Dieu. Et gardez le moral : par­fois en dépit des apparences, vous êtes chaque jour plus fort en Christ. Alors ne pensez même pas à laiss­er tomber.