Imag­inez le tem­ple en ruine qu’il faut recon­stru­ire depuis les fon­da­tions. Voilà la sit­u­a­tion au moment où Zacharie partage sa vision au peu­ple d’Israël. Cer­tains pensent que la tâche est insur­montable, d’autres que leur con­tri­bu­tion per­son­nelle ne fera aucune dif­férence. Alors Zacharie les met au défi par ces mots : « Qui donc a méprisé le jour des petits com­mence­ments ? L’on se réjouira en voy­ant le fil à plomb dans la main de Zorob­a­bel ». En 1963, le météorol­o­giste Edward Lorenz avance une hypothèse con­nue sous le nom d’ef­fet papil­lon. Il émet la théorie qu’un événe­ment mineur, comme le bat­te­ment d’ailes d’un papil­lon au Brésil, pou­vait altér­er suff­isam­ment les courants aériens pour provo­quer une tor­nade au Texas. La con­clu­sion de Lorenz est sim­ple mais pro­fonde : « Une minus­cule vari­a­tion au départ peut faire une énorme dif­férence à l’ar­rivée. » Cette seule décou­verte a la puis­sance de chang­er votre vie. Elle peut trans­former rad­i­cale­ment votre avenir spir­ituel, sen­ti­men­tal, rela­tion­nel ou financier. Elle peut mod­i­fi­er l’atmosphère au tra­vail ou à la mai­son. Il suf­fit d’une seule déci­sion, d’un seul change­ment, d’un seul risque, d’une seule idée. Pas la peine d’en faire une cen­taine. Vous ne fer­ez que divis­er votre énergie par cent, et n’au­rez donc qu’un pour cent de chance de suc­cès. Engagez-vous à 100% dans un change­ment. L’ef­fort sera extrême, prob­a­ble­ment le plus dif­fi­cile que vous n’ayez jamais eu à faire. Mais ce change­ment aura le poten­tiel de faire 100% de dif­férence dans votre vie.