Une chan­son pop­u­laire dit : « Je t’aime pour cent mille raisons, mais surtout parce que tu es toi. » Ce texte est de cir­con­stance, surtout à pro­pos des enfants. Un psy­cho­logue chré­tien écrit : « Avant la nais­sance, les par­ents prient pour que l’enfant soit juste nor­mal. Mais ensuite, cet enfant devra briller, réus­sir, gag­n­er, être meilleur que tous les autres. Il doit être le pre­mier à marcher, à par­ler, à faire du vélo. Il lui fau­dra présen­ter un bul­letin par­fait, éton­ner ses pro­fesseurs par son esprit et sa sagesse. Il sera cap­i­taine de l’équipe de foot et délégué de classe. Sa sœur sera la reine du col­lège puis du lycée. Dès son plus jeune âge, l’enfant entend jour après jour le même mes­sage de ses par­ents : “On compte sur toi pour faire des exploits. Ne nous déçois pas.” Mal­heureuse­ment, les enfants sur­doués sont des excep­tions. Il est rare qu’un enfant de cinq ans arrive à mémoris­er la Bible, jouer aux échecs les yeux bandés ou com­pos­er des sym­phonies. La plu­part des enfants ne sont pas des génies. Mais ils ont tous un immense besoin d’être aimés et accep­tés tels qu’ils sont. Une grande majorité de par­ents ont des enfants dans la norme. S’attendre à plus provoque de gross­es décep­tions et met une pres­sion exagérée sur la jeune généra­tion. » Rap­pelons-nous la chan­son : « Je t’aime parce que tu es toi. » Pensez‑y, un jour vos enfants vous en seront recon­nais­sants (voir Pr 31.28).