Benaya était l’un des hommes forts de David. La Bible dit : « C’est lui qui descendit et qui frappa un lion au milieu d’une citerne, un jour de neige ». C’est ce qui s’appelle avoir du sang-froid. Le plus grand courage consiste à surmonter sa peur. Quelqu’un a dit : « Un courageux n’est jamais qu’un peureux qui vient de prier ». Quand vous savez avoir clairement entendu la voix de Dieu, vous êtes rempli de foi. Vous avez le plein d’énergie. Mais c’est au moment où vous voulez agir par la foi que vous rencontrez vos propres lions. Alors vous vous dites : « Et si ça ne marche pas ? Si j’échoue ? Que diront les autres ? » Vous êtes tout à coup harcelé par le doute. Mark Twain a dit : « Le courage, c’est la résistance à la peur, la maîtrise de la peur mais pas l’absence de peur ». Vous devez choisir, être un battant ou être un battu, il n’y a pas de juste milieu. Devant la maladie, les difficultés familiales ou financières, vous pouvez rester fondé sur la Parole de Dieu et combattre, ou vous laisser aller à l’inquiétude. Ici-bas, nous ne comprendrons jamais totalement pourquoi les malheurs touchent bien des gens honnêtes, mais nous continuons de croire à la bonté de Dieu ! Alors, lorsqu’une difficulté surgit, soit vous laissez la peur vous gagner et détruire votre paix, soit vous prenez l’épée de la Parole de Dieu pour l’affronter. Lorsque la peur est sur le point de vous envahir, ayez confiance et dites avec le psalmiste : « Quand j’ai peur, je mets ma confiance en toi » (Ps 56.4, BFC).