Parole du Jour

Faim de la Parole de Dieu

Com­ment le nou­veau-né réclame-t-il son lait ? Avec une inten­sité que vous n’imag­inez pas avant de l’avoir enten­du crier au milieu de la nuit ! Peu importe que vous soyez fatigué par une dure journée de tra­vail ou que votre bébé ait mangé il y a juste une heure. L’hor­loge d’un nour­ris­son est impi­toy­able. Il veut manger, et tout de suite ! À quand remonte votre dernière fringale spir­ituelle, si forte qu’il vous a fal­lu vous lever à minu­it pour nour­rir votre âme de la Parole de Dieu ? Voici com­ment Pierre traite le prob­lème : « Rejetez donc toute mal­fai­sance et toute ruse, l’hypocrisie, l’en­vie et toute médi­s­ance ; comme des enfants nou­veau-nés, aspirez au lait non fre­laté de la Parole, afin que, par lui, vous croissiez pour le salut, si vous avez goûté la bon­té du Seigneur » (1P 2.1–3, NBS). Notez l’ex­pres­sion « si vous avez goûté ». Après avoir goûté aux bonnes choses, vous ne revenez plus à la nour­ri­t­ure fre­latée. Vos papilles spir­ituelles vous en empêchent. On ne peut pas tromper le sens du goût d’un bébé. Essayez de mélanger à son repas un ingré­di­ent qu’il ne con­naît pas, ses papilles et son estom­ac vont les rejeter. La nour­ri­t­ure fre­latée peut vous apporter une sat­is­fac­tion courte et illu­soire, mais elle ne vous nour­rit pas vrai­ment. Un état de mal­nu­tri­tion spir­ituelle se fait sen­tir. Pierre en énumère les symp­tômes : mal­fai­sance, ruse, hypocrisie, envie et médi­s­ance. Alors ouvrez aujour­d’hui votre Bible et priez : « Seigneur, développe en moi un appétit pour ta Parole ».

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