La crainte vous privera de votre créativité et de votre confiance en vous. Elle est l’ennemie de l’excellence, l’opposé de la foi. Plus elle s’installe, plus elle grandit. Elle naît dans les mots, non seulement ceux que les autres disent, mais également les vôtres. Quand vous dites : « Je ne vais pas y arriver », votre cuirasse se fend au détriment de votre efficacité. Si la peur augmente, elle deviendra un vrai fléau. Pour surmonter la crainte, il faut d’abord l’identifier et la nommer. Elle est cachée dans vos motivations. Elle s’habille d’un excès de protection, de colère, de mesquinerie, de jalousie et de vantardise pour ne pas être ignoré(e). Elle vous obligera à ne prendre soin que de vous et vous forger une solide carapace. Alors, quand vous avez peur, que faire ? Il n’y a qu’une seule ligne de conduite efficace : résister à vos craintes, au-dedans et au-dehors. Voici une promesse de la Parole de Dieu qui est tout aussi vraie aujourd’hui qu’elle l’était la première fois : « Sois sans crainte, car je suis avec toi ; n’ouvre pas des yeux inquiets, car je suis ton Dieu ; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite victorieuse ». Dans les Écritures, le terme « la droite de Dieu » évoque sa volonté et sa puissance pour travailler en votre nom. Deux chapitres plus loin, Dieu dit au même peuple : « Sois sans crainte, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom : tu es à moi » (Esa 43.1). Et Dieu prend soin de ce qui lui appartient.