Un homme écrit à l’hô­tel où il veut pass­er ses vacances et demande : « Puis-je venir avec mon chien ? Il est très bien dressé. » L’hôte­lier répond : « Depuis trente ans que je tiens cet étab­lisse­ment je n’ai jamais vu un chien vol­er une servi­ette, un drap, un cou­vert en argent ou un tableau au mur. Je n’ai jamais eu à expulser un chien au milieu de la nuit pour ivresse et tapage noc­turne, et je n’en ai jamais vu un s’en­fuir sans pay­er la note. Oui, votre chien est le bien­venu. De plus, si votre chien pou­vait se porter garant de votre per­son­ne, vous aus­si êtes le bien­venu ! » Salomon écrit : « Le juste prend soin de ses bêtes ». N’avez-vous jamais con­sid­éré la piété sous cet angle ? Vous pensez sans doute que ce n’est pas très spir­ituel. Réfléchissez encore ! « Tout présent par­fait, vient d’en haut ; il descend du Père » (Ja 1.17, NBS). Un ani­mal domes­tique con­sole plus d’un cœur en deuil. Son amour et sa loy­auté ren­dent la perte plus sup­port­able et aident à sur­mon­ter le cha­grin. Saviez-vous que les gens qui pos­sè­dent un ani­mal domes­tique vivent plus longtemps, sont moins malades, plus vite guéris, et moins dépres­sifs ? Qui peut oubli­er les hurlements de ces chiens, le 11 sep­tem­bre au milieu des gra­vats du World Trade Cen­ter, dés­espérés de n’avoir pas pu sauver toutes les vic­times ? Et que dire de ces chiens experts à prêter leur vue aux aveu­gles et aux malvoy­ants ? Voilà qui résonne joli­ment spir­ituel, non ? Dieu a trou­vé bon de créer nos com­pagnons. Ils ont les ver­tus de l’hu­man­ité sans ses vices. Alors prenez-les comme un cadeau de Dieu, soyez-en recon­nais­sant, et prenez-en grand soin !