Choisir la bonne source

La Bible racon­te : « David réflé­chit et se dit : “Un jour ou l’autre, Saül parvien­dra à m’élim­in­er. Je n’ai pas de meilleure solu­tion que de m’en­fuir dans le pays des Philistins.” » Par le passé, David avait con­sulté l’Éternel (Voir 1S 23.2, 4, BFC). Il avait égale­ment demandé l’avis de con­seillers expéri­men­tés. Mais cette fois, guidé par ses peurs, il va se per­dre en ter­ri­toire enne­mi. Et bien sûr le soulage­ment n’est que tem­po­raire. Boire à la mau­vaise source ne désaltère qu’un instant. Salomon a dit : « Il arrive qu’un homme estime sa con­duite droite, alors que finale­ment elle le mène à la mort. Le rire peut cacher la peine et la joie céder la place à la tristesse. L’homme immoral subi­ra les con­séquences de ses actes. La sit­u­a­tion de l’homme de bien est préférable. L’ig­no­rant croit tout ce qu’on lui dit, l’homme pru­dent regarde où il met les pieds » (Pr 14.12–15, BFC). Finale­ment, les Philistins ont rejeté David parce qu’ils ne pou­vaient pas lui faire con­fi­ance. Ils ont dit : « Ren­voie cet homme, et qu’il retourne à l’en­droit où tu l’as établi ; qu’il ne descende pas avec nous au com­bat, afin qu’il ne devi­enne pas pour nous un adver­saire » (1S 29.4). Soyez prudent(e) lorsque vous êtes dans une crise spir­ituelle, car les déci­sions que vous prenez peu­vent avoir des con­séquences durables. Alors oubliez vos angoiss­es et écoutez Dieu. Tout comme David, vous trou­verez la force en lui. Ensuite, choi­sis­sez de sages con­seillers. C’est sou­vent com­pliqué dans les moments dif­fi­ciles, mais c’est tou­jours effi­cace (voir Pr 11.14).