Le livre de Ruth illustre la différence entre ceux qui avancent avec foi et prennent des risques, et ceux qui cèdent à la peur, jouent la sécurité et passent à côté du meilleur de Dieu pour eux. Le livre commence par ces mots : « Il y eut une famine dans le pays. Un homme de Bethléhem de Juda partit, avec sa femme et ses deux fils, pour séjourner dans la campagne de Moab » (v.1). Tout va bien quelque temps, puis le drame survient. D’abord, Élimélek, le mari de Naomi, décède, et elle reste avec ses deux fils. Ces derniers épousent des filles du lieu, Orpa et Ruth, puis ils meurent à leur tour. Accablée par le chagrin, Naomi décide de rentrer chez elle à Bethléem et conseille à ses deux belles-filles de rester à Moab et de retrouver un mari. Les deux jeunes veuves ont alors une réaction opposée. Orpa décide de rester là, même si c’est le cadre de son malheur. Pourquoi ? Parce que c’est l’endroit qu’elle connaît. C’est sa zone de confort. Elle n’a pas la foi pour aller de l’avant. Ruth est différente. Elle dit à Naomi : « Où tu iras, j’irai ; où tu demeureras, je demeurerai, ton peuple est mon peuple, et ton Dieu est mon Dieu » (v.16). Orpa recule, Ruth avance, et c’est tout bénéfice pour elle. De retour à Bethléhem, elle rencontre Booz, son nouveau mari. Non seulement il est riche, mais il prend bien soin d’elle, et leur fils sera l’ancêtre à la fois du roi David et de notre Seigneur Jésus. Dieu récompense la foi, pas la peur. Voici donc votre parole du jour : il est temps de rompre avec le passé et d’aller de l’avant.