Toutes les trente secondes dans le monde, un(e) enfant est enlevé(e) pour alimenter le trafic sexuel, soit près d’un million par an ! Beaucoup sont contraints de satisfaire jusqu’à trente ou quarante clients par nuit. Que feraient nos dirigeants si une ville d’un million d’habitants était chaque jour exploitée et maltraitée ? Le pire est que seulement 1 % de ces victimes s’en sortent ! Quant aux 99 % qui restent, lorsqu’elles deviennent trop âgées pour avoir encore de la valeur aux yeux de leurs proxénètes, ou qu’elles tombent malades ou enceintes, elles sont jetées à la rue comme des déchets. Elles doivent alors lutter toute leur vie contre les effets dévastateurs des cicatrices émotionnelles et mentales qu’elles portent. Vous dites : « C’est terrible, c’est révoltant, mais Dieu merci, ce ne sont pas mes enfants ou mes petits-enfants ! » Mais en tant que chrétiens, n’a‑t-on pas le devoir de s’en préoccuper ? Jésus a dit qu’il était venu « guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs la délivrance et renvoyer libres les opprimés » (v.18). Au lieu de contourner le problème, il faut en prendre conscience, s’alarmer et agir concrètement. Aucun responsable politique ne commencera à le faire si trop peu de personnes s’expriment sur le sujet et se révoltent. Alors crions-le haut et fort ! Prions et soutenons les ministères qui s’y consacrent. Lorsque l’on se tiendra un jour devant Dieu, on pourra dire : « Seigneur, j’ai fait ce que j’ai pu ! »