Une rela­tion saine se con­stru­it sur la fran­chise et la bonne com­mu­ni­ca­tion, en par­ti­c­uli­er dans le mariage. Mais l’en­fer est pavé de bonnes inten­tions. Un homme qui cri­tique la façon de cuisin­er de sa femme fait preuve de fran­chise. Une épouse qui fustige les défauts de son mari est hon­nête. Mais cette fran­chise-là est bien cru­elle, et s’ap­par­ente à de l’é­goïsme, surtout quand l’autre ne peut rien y chang­er. Cer­tains époux, dans leur déter­mi­na­tion à partager chaque pen­sée et opin­ion, détru­isent le roman­tique qui les a rap­prochés. La magie des pre­miers instants a dis­paru. Le charme qui les a attirés l’un vers l’autre s’est lente­ment effiloché. Votre con­joint est la per­son­ne que vous avez choisi d’épouser. Alors si vous n’avez pas révisé le sujet, ne vous plaignez pas de rater l’ex­a­m­en. Pierre écrit : « Avant tout, ayez les uns pour les autres un amour con­stant, car l’amour cou­vre une mul­ti­tude de péchés » (1P 4.8). Paul écrit : « L’amour est patient, l’amour est servi­able, il n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas, il ne s’en­fle pas d’orgueil, il ne fait rien de mal­hon­nête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’ir­rite pas, il ne médite pas le mal, il ne se réjouit pas de l’in­jus­tice, mais il se réjouit de la vérité ; il par­donne tout, il croit tout, il espère tout, il sup­porte tout » (1Co 13.4–7). En pra­ti­quant ces ver­tus, vous vous assurez un mariage heureux.