Après un temps de prière, d’organisation et de préparation, arrive le moment où il faut faire le grand saut. Quelle angoisse, n’est-ce pas ? Il existe deux sortes de personnes : celles qui sautent avant de regarder, se laissant conduire par leur instinct, et celles qui, paralysées par la peur, regardent et ne sautent jamais. Dans quelle catégorie êtes-vous ? Pour atteindre la Terre Promise, les Israélites devaient traverser le Jourdain en crue. Jamais leur cœur n’avait dû battre aussi fort ! Dieu avait dit que lorsque les pieds des prêtres portant l’Arche entreraient dans l’eau, le Jourdain s’arrêterait de couler. Imaginez leurs pensées : « Ne pourrions-nous pas attendre la fin des crues ? Pourquoi serais-je le premier ? Et si la rivière ne s’arrêtait pas ? » La frontière entre la prudence et la paranoïa est étroite. Le prudent met sa ceinture de sécurité, le paranoïaque ne prend jamais la voiture. Le prudent se savonne les mains, le paranoïaque évite le moindre contact. Le prudent fait des économies pour ses vieux jours, le paranoïaque s’accroche à chaque centime. Le prudent prend des mesures, le paranoïaque s’affole. Le prudent calcule les risques et plonge, le paranoïaque n’entre jamais dans l’eau. Si vous voulez réaliser le plan de Dieu pour votre vie, vous devez d’abord lâcher prise, puis lui obéir et sauter. C’est alors que des portes s’ouvriront et des opportunités se présenteront là où, aujourd’hui, tout semble bloqué. Dieu pourvoira aux moyens, aux méthodes et à l’aide nécessaire. Restez sur cette promesse : « Je t’aime, je donne des hommes à ta place et des peuples pour ta vie. Sois sans crainte, car je suis avec toi » (Esa 43.4–5).