Jésus a dit : « Donnez, et l’on vous donnera : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde » (Lu 6.38). Notez qu’il n’a pas dit : « Donnez seulement à ceux qui peuvent vous le rendre ». John Bunyan a dit : « Tant que vous n’avez pas aidé une personne qui ne pourra jamais vous rembourser, votre journée ne sera pas réussie ». À l’époque de Jésus, un soldat romain pouvait légalement forcer un civil juif à porter son lourd sac à dos sur une distance d’un mille. C’était son droit, et vous refusiez de le faire à vos risques et périls. Marcher le premier mille était donc seulement le minimum requis. Puis Jésus est venu pour dire : « Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui » (Mt 5.41). Pourquoi ? Parce que ce « mille en plus » vous donne l’occasion d’influencer la vie des autres. Une personne qui possède cet état d’esprit va au-delà du raisonnable, prend plus de risques que les autres, ose rêver plus grand, croit davantage à l’impossible et déborde de générosité. En résumé, Jésus nous dit : « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les péagers aussi n’en font-ils pas autant ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi, eux-mêmes, n’en font-ils pas autant ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (v.46–48). Alors faites-en toujours plus.