Paul écrit : « Une porte s’est ouverte toute grande à mon activ­ité, et les adver­saires sont nom­breux ». Que voyez-vous ? La porte ouverte ou les adver­saires ? Les oppor­tu­nités ou les obsta­cles ? En 1866, un géo­logue ama­teur, par­courant l’Afrique du Sud, remar­qua quelques enfants qui jouaient avec un cail­lou bril­lant. Il pro­posa à la mère des enfants de l’a­cheter. Pen­sant la pierre sans valeur, elle la lui offrit. Il l’ex­am­i­na et décou­vrit que c’é­tait un dia­mant brut de 21 carats. Dès que la nou­velle se propagea, on envoya enquêter un cer­tain James Gre­go­ry, minéral­o­giste écos­sais. Son rap­port con­clut qu’il n’y avait aucun dia­mant en Afrique du Sud. Il pro­posa une théorie far­felue : une autruche aurait avalé la pierre dans un pays loin­tain puis l’aurait resti­tué dans ses déjec­tions à l’en­droit de la décou­verte. Quelques jours après la pub­li­ca­tion du rap­port de Gre­go­ry, un dia­mant de 83 carats fut trou­vé sur le site même de ses recherch­es. Il est con­nu sous le nom d’« Étoile d’Afrique du Sud » et fut à l’o­rig­ine de la pre­mière exploita­tion minière dans une région dev­enue la plus grande pro­duc­trice mon­di­ale de dia­mants. Quant à Gre­go­ry, son nom est passé à la postérité, mais pas comme il l’au­rait souhaité. Dans l’in­dus­trie du dia­mant, lorsque quelqu’un a pub­lié une esti­ma­tion saugrenue, on dit qu’il a « com­mis une Gre­go­ry ». Si vous lui deman­dez, Dieu vous aidera à décou­vrir le « tré­sor » dans votre champ (Mt 13.44). Et si Jésus est capa­ble de chang­er l’eau en vin et nour­rir cinq mille per­son­nes avec le repas d’un enfant, imag­inez ce qu’il peut faire à tra­vers vous. Alors, que voyez-vous ? La porte ouverte ou les obstacles ?