Dans ce verset, Jésus dit en substance : « Passez votre vie à rechercher ce qui a une signification durable et une valeur éternelle ! » Ce « fruit » est décrit par Paul : « Le fruit de l’Esprit est amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi » (Ga 5.22). Ces neuf qualités décrivent la seule vie qui vaut la peine d’être vécue. Heureusement, on n’est pas obligé de produire ce genre de fruit par nos propres efforts. Autant essayer de se relever en tirant sur ses lacets ! Non, Jésus dit ceci : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment […] qui porte du fruit, il l’émonde afin qu’il porte encore plus de fruit. […] Le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure sur le cep, de même vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Moi, je suis le cep ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beaucoup de fruit, car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15.1–2, 4–5). Quand Jésus dit : « Tout sarment qui est en moi » (v.2), il s’adresse aux croyants. Quand il dit : « Mon Père est le vigneron » (v.1), il précise que c’est Dieu qui prend soin de la vigne. Quel est son objectif ? Nous permettre de porter « encore plus de fruit » (v.2). Quel est le secret de la fécondité ? Une proximité permanente et intime avec Jésus : « Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beaucoup de fruit » (v.5). Si l’on veut porter plus de fruit, il suffit de se rapprocher du Seigneur.