Dean Mar­tin a chan­té : « Si per­son­ne ne vous aime, vous n’êtes per­son­ne ». Ces paroles révè­lent notre plus grande préoc­cu­pa­tion. Nous voulons que notre vie compte, qu’elle soit sig­ni­fica­tive. Notre pire crainte est de par­tir incog­ni­to ! Nous faisons tout pour briller, gravir l’échelle sociale et soign­er notre apparence. Voilà pourquoi nous sommes offen­sés quand un ami n’ap­pelle pas, un pro­fesseur oublie notre nom, ou un col­lègue s’ap­pro­prie notre tra­vail. Nous récla­m­ons de l’at­ten­tion, nous nous van­tons de con­naître des gens impor­tants et con­duisons des voitures qui en jet­tent. Les créa­teurs de mode nous dis­ent : « Vous serez quelqu’un si vous portez nos jeans ». Naturelle­ment, nous les achetons quitte à dépenser une petite for­tune. Puis, comble de l’hor­reur, la mode change. Nous nous retrou­vons à porter un vête­ment aus­si dépassé que le jour­nal de la veille. Le con­stat est sim­ple : ce n’est pas l’extérieur qui fait de vous quelqu’un d’important. C’est un tra­vail intérieur. Votre sen­ti­ment d’im­por­tance doit venir d’une per­son­ne de con­fi­ance, quelqu’un de fiable, qui con­naît vos défauts mais croit en vos qual­ités. Une seule adresse : Dieu. Lisez plutôt : « Le SEIGNEUR te dit ceci, lui qui t’a créé et for­mé : “N’aie pas peur, je te libère. Je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi. Quand tu tra­verseras l’eau pro­fonde, je serai avec toi, quand tu passeras les fleuves, tu ne te noieras pas. Quand tu marcheras au milieu du feu, il ne te brûlera pas, les flammes ne te toucheront pas. […] je suis ton Dieu. […] je suis ton sauveur. […] tu es pré­cieux et je t’aime » (Esa 43.1–4, PDV).