Choisir la paix

Face à un prob­lème, on est sou­vent inqui­et et en panique. Impos­si­ble de trou­ver la paix. Le sub­con­scient mur­mure : « Ne prends pas les choses trop à cœur, tu vas te faire du mal ! » Mais un homme d’expérience écrit : « Pas de panique ! Quelles que soient la sit­u­a­tion ou les cir­con­stances, on trou­ve tou­jours un moment pour respir­er pro­fondé­ment et laiss­er la paix envahir le corps et l’esprit. L’ennemie n’est pas la tâche à accom­plir, mais l’angoisse qu’elle pro­cure. » Celle-là ne fait qu’amplifier le prob­lème. Le seul moyen pour le résoudre, c’est la paix. La peur et l’anxiété empêchent de trou­ver la solu­tion. Mais dans un esprit apaisé, les répons­es coulent de source. La paix de Dieu est tou­jours disponible à con­di­tion de la saisir. Paul écrit : « Le fruit de l’E­sprit est paix ». Ne lais­sons pas nos émo­tions néga­tives nous envahir et décider de nos réac­tions. Jésus dit : « Que votre cœur ne se trou­ble pas et ne s’alarme pas » (Jn 14.27). Il y a deux options : soit la paix du cœur, soit le con­flit intérieur. Jésus dit aus­si : « Je vous donne ma paix » (v.27), et ce don a valeur de tes­ta­ment. Quand une per­son­ne décède, elle peut léguer ses biens à ses proches, mais ce n’est pas automa­tique : encore faut-il qu’ils l’acceptent ! De plus, lorsqu’on perd la paix, il est plus dif­fi­cile d’entendre Dieu. Quand Paul dit : « Que la paix du Christ règne dans vos cœurs » (Col 3.15), le verbe « régn­er » sig­ni­fie « gou­vern­er et con­trôler ». Alors, au lieu de céder à la crainte et à l’anxiété aujourd’hui, choi­sis­sez la paix.