La parole positive (1)

On ne peut ni choisir, ni con­trôler les cir­con­stances que l’on tra­verse, mais on peut choisir la manière d’y répon­dre. Paul est en prison lorsqu’il écrit : « Réjouis­sez-vous tou­jours dans le Seigneur » (v.4). Voilà qui mérite réflex­ion, surtout de la part de ceux qui sont d’un naturel pes­simiste et par­lent de façon néga­tive. La Bible dit : « La mort et la vie sont au pou­voir de la langue ; celui qui l’aime en mangera les fruits » (Pr 18.21). Ça veut dire que nos paroles mènent soit à la mort, soit à la vie. C’est une vérité biblique ! Mais on ne réalise pas tou­jours que le dis­cours intérieur négatif est devenu une sec­onde nature. On développe incon­sciem­ment une mau­vaise image de soi à force d’affirmer sans cesse des choses comme : « Je suis nul » ou « C’est trop dur ; pourquoi essay­er ? » On reste sur ses échecs, alors qu’il suf­fit de chang­er un peu sa men­tal­ité pour ouvrir la porte à des pos­si­bil­ités incroy­ables. Le pire dans ce pes­simisme latent, c’est qu’il ne se con­tente pas de nous lim­iter, mais de lim­iter égale­ment Dieu (voir Ps 78.42). En tant qu’enfant racheté de Dieu, on a le pou­voir de mieux penser, par­ler et agir. C’est la Bible qui l’affirme ! Paul a écrit : « À celui qui, par la puis­sance qui agit en nous, peut faire infin­i­ment au-delà de tout ce que nous deman­dons ou pen­sons, à lui la gloire […] aux siè­cles des siè­cles » (Ep 3.20–21). Il est temps de pren­dre cette réso­lu­tion : « Je veux avoir la même opin­ion que Dieu à mon sujet ! » Voici un ver­set impor­tant : « Je puis tout par celui qui me fortifie ».