Cette histoire s’est déroulée il y a plus d’un siècle mais elle est pourtant aussi actuelle que le journal du matin. Un fermier sur une charrette remarque un homme qui marche avec un lourd sac à dos. Il arrête son cheval et lui propose de l’emmener. L’étranger accepte et monte sur le véhicule. Mais tout au long du chemin, il reste courbé sous le poids de son sac. Le paysan lui dit : « Pourquoi ne pas le poser ? ». L’homme répond : “Ce serait trop demander. Je vous suis reconnaissant de me transporter, mais je ne m’attendais pas à ce que vous portiez aussi le sac. » C’est ce que je fais lorsque j’accepte l’offre de salut de Dieu mais que j’insiste pour porter moi-même tous mes fardeaux. David a dit : « Décharge-toi de ton souci sur le Seigneur ; il te maintiendra debout ». Dieu attend que je lui confie un problème pour commencer à le traiter. Il s’implique quand je l’invite. J’attends d’être au bout du rouleau et je m’étonne que Dieu ne m’aide pas. Jacques affirme : « Vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas » (Ja 4.2). Avez-vous demandé de l’aide à Dieu ? Avez-vous placé le problème entre ses mains, confiant qu’il le réglera pour votre bien, attendant patiemment qu’il le fasse ? Ce n’est pas devenir passif et rester assis à ne rien faire. Faites ce que vous croyez être juste et à votre portée. Apprenez la différence entre votre part et la part de Dieu et arrêtez de vous frustrer en essayant de faire ce que seul Dieu peut faire.