Le disciple de Christ peut dire : « Je n’ai pas honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit ». Notre Évangile n’est pas une encyclopédie, mais un moyen de salut. Il ne veut pas nous réformer mais nous libérer de la condamnation et de la puissance du péché. La Bible dit : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici : toutes choses sont devenues nouvelles » (2Co 5.17). Il ne s’agit pas de garder notre vieux véhicule en changeant bougies et carburateur, mais de prendre livraison d’un tout nouveau modèle. Observez les mots : « de quiconque croit ». En mettant votre confiance en Christ, vous êtes pardonné de tous vos péchés et revêtu de sa justice, accepté par Dieu et retenu pour le ciel. Vous allez dire : « Faut-il de longues prières pour être sauvé ? » Le brigand sur la croix n’a prononcé que dix mots : « Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne » (Lu 23.42). Le collecteur d’impôts dans le Temple n’a dit que sept mots : « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur » (Lu 18.13). Lorsque Pierre s’enfonçait dans l’eau, il n’a dit que deux mots : « Seigneur, sauve-moi ! » (Mt 14.30). La bonne nouvelle, c’est qu’ils ont tous été sauvés par Christ. Vous allez dire : « Comment vivre cette transformation ? » Par la foi ! « Car en croyant du cœur on parvient à la justice, et en confessant de la bouche on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture : quiconque croit en lui ne sera pas confus » (Ro 10.10–11).