Comme Jésus, nous avons été créés à l’image d’un Dieu qui exprime ses émotions. Ni le Père ni le Fils ne craignaient d’éprouver des sentiments profonds. À nous de faire de même. Dans les Écritures, le cœur de Dieu s’est brisé pour ses enfants égarés (voir Os 11.8–9). Jésus a pleuré devant tous sur la tombe de son cher ami Lazare (voir Jn 11.35). Il a exprimé une juste colère contre les usuriers qui escroquaient les fidèles au temple (voir Lu 19.45–46). Et lorsqu’il s’agit de nos propres sentiments, nous ne sommes ni des pions impuissants ni des fugitifs craintifs. Dieu veut que chacun(e) se prenne en main, comprenne le message et cherche son conseil pour les exprimer pour sa gloire et le bien des autres. Le Psalmiste exprimait souvent ses émotions devant Dieu : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Je crie, mais ton secours ne vient pas » (Ps 22.1, PDV). Pensons à ce qu’il a dû ressentir pour prononcer ces mots : une peur intense, la panique, la confusion, la déception et la trahison. Mais il a géré ses émotions. Il les a confiées à Dieu, s’est adressé à lui personnellement et a invoqué son secours : « Et toi, Éternel, ne t’éloigne pas ! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours ! » (v.11). L’approche de David était audacieuse, et il a trouvé l’aide dont il avait besoin : « Car il n’a ni mépris ni dédain pour les peines du malheureux, et il ne lui cache pas sa face ; mais il l’écoute quand il crie à lui » (v.25). Si tu soumets tes sentiments à Dieu, tu pourras te réjouir et le glorifier.



