Ne jamais cesser d’apprendre (1)

Dieu a créé l’être humain avec la capac­ité d’apprendre durant toute sa vie, ce que l’on ne devrait pas con­sid­ér­er comme acquis. Le cerveau humain pèse à peine deux kilos, mais les neu­ro­logues esti­ment qu’il serait pos­si­ble d’apprendre quelque chose de nou­veau à chaque sec­onde, pen­dant les trois cents mil­lions d’an­nées à venir ! En out­re, appren­dre est une for­mi­da­ble néces­sité. C’est davan­tage qu’un sim­ple plaisir, c’est une ques­tion de respon­s­abil­ité. Jésus dit : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pen­sée et de toute ta force. » Il est impos­si­ble de déter­min­er quel pour­cent­age du cerveau est util­isé, mais on a tous un poten­tiel inex­ploité. L’imagination dépasse de loin ce que l’on pour­rait rêver. Cepen­dant, en gran­dis­sant, l’imagination laisse place à la mémoire. On arrête de se pro­jeter dans le futur et on se met à repro­duire le passé. C’est alors que l’on cesse de vivre, que l’on ne se forme plus et que l’on meurt à petit feu. Aimer Dieu de toute sa pen­sée exige d’exploiter son esprit au max­i­mum en apprenant autant de choses que pos­si­ble dans tous les domaines. La vraie matu­rité spir­ituelle ne vient pas de la quan­tité de con­nais­sances acquis­es, mais du fait de savoir que l’on ne sait pas tout. Il faut accepter de ne pas avoir besoin de com­pren­dre Dieu. Il doit juste être l’objet de notre admi­ra­tion. Cette capac­ité de s’émerveiller déclenche une sainte curiosité qui per­met d’en décou­vrir davan­tage sur le Créa­teur et sa création.