Parole du Jour

En quête d’importance (2)

Il y a plusieurs façons de se sen­tir impor­tant. Nous pen­sons que si nous côtoyons quelqu’un d’unique, nous serons uniques. Ou bien nous essayons de laiss­er notre empreinte. Lorsqu’un mil­liar­daire réalise qu’il aura épuisé sa vie bien avant sa for­tune, il crée une fon­da­tion. Nous faisons des enfants pour les mêmes raisons. Nous espérons qu’après notre mort, nos descen­dants se sou­vien­dront de leurs « bons vieux par­ents », et qu’ain­si nous pro­longerons notre vie à tra­vers la leur. Bertrand Rus­sell, athée con­va­in­cu, a dit : « Je crois qu’à ma mort, mes os pour­riront et qu’il ne restera rien de moi ». Il a tort, et vous le savez ! Jésus a dit : « Même les cheveux de votre tête sont tous comp­tés » (Mt 10.30). Nous sur­veil­lons notre compte en banque, le niveau d’essence du réser­voir et les kilos sur la bal­ance. Mais les cheveux, on les coiffe, on les teint, on les coupe, mais on ne les compte pas. Dieu le fait. Dieu vous a for­mé, con­naît tout de vous, et vous aime. Le Psalmiste a dit : « C’est toi qui as créé ma con­science, c’est toi qui m’as tis­sé dans le ven­tre de ma mère. Seigneur, je te dis mer­ci parce que tu m’as créé. Oui, mon corps est éton­nant et très beau. Ce que tu fais est mag­nifique, je le recon­nais. Quand tu me for­mais dans le secret, quand tu me bro­dais dans la pro­fondeur de la terre, tu voy­ais tout, rien n’é­tait caché pour toi. J’é­tais à peine for­mé, tu me voy­ais déjà ! Déjà, tu avais écrit dans ton livre le nom­bre de jours que tu allais me don­ner, et pour­tant, aucun n’avait encore com­mencé ! » (Ps 139.13–17, PDV).

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