Jésus avait déjà calmé une tem­pête sous les yeux de ses dis­ci­ples, mais dans notre texte, il était en train de prier sur la mon­tagne et ses dis­ci­ples étaient seuls dans une bar­que « mal­menée par les vagues ». Pourquoi cela ? Parce qu’il est par­fois néces­saire que le Maître se retire pour véri­fi­er ce que les dis­ci­ples ont appris. Est-ce le cas en ce moment dans votre vie ? Le lac de Galilée ne fait que vingt kilo­mètres de long sur douze de large, mais lorsque le vent descend du Golan, il pro­duit une houle tour­bil­lon­nante qui peut dur­er deux à trois jours et qui peut facile­ment faire som­br­er une embar­ca­tion comme celle des dis­ci­ples. Arrê­tons-nous sur les paroles suiv­antes : « mal­menée par les vagues ». Est-ce votre sit­u­a­tion aujourd’hui ? Êtes-vous sub­mergé par la cul­pa­bil­ité à cause d’un divorce, harcelé par des huissiers qui veu­lent saisir votre mai­son, mal­mené dans votre corps par une grave mal­adie et un traite­ment lourd ? « À la qua­trième veille de la nuit, Jésus alla vers eux en marchant sur la mer. Quand les dis­ci­ples le virent […], ils furent trou­blés et dirent : C’est un fan­tôme ! Et dans leur crainte, ils poussèrent des cris. Jésus leur dit aus­sitôt : Ras­surez-vous, c’est moi, n’ayez pas peur ! » (v. 25–27). On pour­rait l’écrire autrement pour s’en sou­venir : « Courage ! Je suis là ! N’ayez pas peur ». Partout où vous allez, vous ne serez jamais hors d’atteinte de Jésus. Jetez un œil der­rière vous et vous le ver­rez en train de vous suiv­re. Dans la tem­pête, il se dirige vers vous, alors aujourd’hui, ouvrez bien les yeux et reconnaissez-le.