Voici deux obsta­cles à l’exaucement de nos prières : 1) Un péché non con­fessé. « Ce sont vos péchés qui vous cachaient sa face » (Esa 59.2). Dieu attend du croy­ant qu’il marche dans l’obéissance. « Ce que l’Éternel demande de toi, c’est que tu pra­tiques la jus­tice, que tu aimes la mis­éri­corde, et que tu march­es hum­ble­ment avec ton Dieu » (Mi 6.8). Notez bien ces con­di­tions, car si vous ne les appliquez pas, vous perdez votre temps dans la prière, à moins que ce ne soit une prière de repen­tance. Vous devez chercher le par­don de Dieu, et ensuite seule­ment il recevra votre prière. 2) Un con­flit non résolu. « Maris, prenez soin de votre femme. […] Traitez-[la] avec respect. […] Si vous faites cela, rien ne vous arrêtera dans vos prières ». Si vous êtes en con­flit avec les autres, il est inutile de prier : « Celui qui pré­tend être dans la lumière, tout en haïs­sant son frère, est encore dans les ténèbres » (1Jn 2.9). Lorsque vous serez dans la lumière, Dieu répon­dra à votre prière, c’est pourquoi faites tout pour vous réc­on­cili­er. Certes, la réc­on­cil­i­a­tion est par­fois dif­fi­cile : « Autant que pos­si­ble, si cela dépend de vous, vivez en paix avec tous » (Ro 12.18, PDV). Il arrive que l’autre par­tie préfère main­tenir le dif­férend plutôt que d’accepter vos excus­es. Quand cela arrive, exam­inez si vous désirez réelle­ment la réc­on­cil­i­a­tion ou si vous préférez laiss­er la sit­u­a­tion s’envenimer. Si vos ten­ta­tives ont été sincères, Dieu n’empêchera pas l’exaucement de votre prière à cause de cette rup­ture de rela­tions. Sinon, essayez à nou­veau, et cette fois-ci, faites-le en toute sincérité de cœur.