Chaque fois qu’on se met en « mode urgence », on envoie un signal pressant à tout son corps. Celui-ci réagit en libérant les hormones du stress, l’adrénaline et le cortisol, qui nous préparent à affronter un danger. Mais le corps ne fait pas la distinction entre un risque physique ou un risque moral comme la perte d’un emploi, et toute autre forme de tension ou de pression. Il sait seulement qu’il faut agir au plus vite et donner l’énergie requise. C’est une bonne chose quand la menace est concrète. Mais vivre en alerte permanente, c’est comme accumuler les rounds de boxe ! Tôt ou tard, les complications surviennent : maladies cardiaques, ulcères, amnésie, etc. Heureusement, il existe un remède en trois étapes : prendre conscience, croire, changer. Savoir que l’on roule trop vite, et pourquoi on le fait. Croire que le Saint-Esprit nous donnera la victoire si on le lui demande, et qu’il nous aidera à mûrir. Changer de rythme, pour commencer à ralentir en actes et en paroles. Comme le dit l’adage : « Ouvrage hâté, ouvrage gâté ». L’empressement double la charge de travail et le risque d’accidents, et fait perdre beaucoup de temps. Avez-vous lu cette méditation trop rapidement ? Si c’est le cas, essayez de prendre davantage de temps pour parcourir et sonder les paroles du jour, puis demandez à Dieu ce qu’il cherche à vous enseigner et à améliorer. Il ne connaît pas la précipitation : levez donc le pied, et mettez-vous en phase avec lui !