Avant de livrer bataille, Joab dit à son frère : « Si les Syriens sont plus forts que moi, tu viendras à mon secours ; et si les Ammonites sont plus forts que toi, je te porterai secours » (1Ch 19.12). Si l’un était en difficulté, l’autre pouvait intervenir et l’aider. Il en va de même lors des combats spirituels, mais cette fois, on ne lutte pas « contre la chair et le sang, mais contre les principautés, les pouvoirs, les dominateurs des ténèbres, les esprits du mal dans les lieux célestes ». La bataille se fait au corps-à-corps, ce qui implique de s’approcher de l’adversaire, d’aller à sa rencontre. Quand David a affronté Goliath, le géant était si sûr de lui qu’il a dit à tout Israël : « S’il me tue, nous serons vos esclaves ; mais si je le tue, vous serez nos esclaves » (1S 17.9). Si Goliath l’emportait, le peuple de Dieu passerait sa vie à servir l’ennemi ! Les enjeux étaient élevés pour Israël, et ils le sont aussi pour nous. Satan cherche à nous vaincre, et si on lutte selon les règles de la chair, on perdra. Tout comme les lutteurs ont des règles à suivre lors des combats, il existe des règles spirituelles incontournables. Paul dit : « Les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais puissantes devant Dieu pour renverser des forteresses » (2Co 10.4). Le seul espoir de vaincre Satan réside dans la prière, la communion fraternelle, la Parole de Dieu, le nom de Jésus et le sang de Jésus. Ce sont les cinq plus grandes armes disponibles pour vaincre l’Ennemi. C’est le moment de s’en servir !
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