Suis-je passé au crible ?

Jésus savait que Pierre allait le renier, et pour­tant il l’a appelé à devenir dis­ci­ple en dis­ant : « Satan vous a réclamés pour vous pass­er au crible comme le blé. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas, et toi, quand tu seras revenu à moi affer­mis tes frères » (v.31–32). Les erreurs que je com­mets et les dégâts que je provoque ne sont générale­ment pas le fruit du hasard mais d’un choix. Pour­tant, ça ne me met pas hors de portée de la grâce de Dieu. Le secret de la vic­toire con­siste à laiss­er Dieu utilis­er mes erreurs pour me faire grandir plutôt que de laiss­er Satan s’en servir pour me détru­ire. C’est sûr, Satan m’a per­du et il cherche à me récupér­er. Quand je doute, il a le pou­voir de me faire chuter, et l’échec n’est pas loin. Le blé passé au crible est agité vio­lem­ment dans tous les sens. Et quand ça arrive dans ma vie, ça ne fait pas du bien. La ques­tion est la suiv­ante : si Pierre, l’un des dis­ci­ples triés sur le volet par le Christ, pou­vait échouer, quelle est la prob­a­bil­ité que j’échoue moi aus­si ? Et dans ce cas, que veut accom­plir le Seigneur à tra­vers cette épreuve ? Aujour­d’hui, ma vie est peut-être gâchée, mais si je me tourne vers Dieu, il peut en faire quelque chose de beau. De plus, Jésus dit à Pierre : « J’ai prié pour toi ». Je sais qu’à cette heure, il prie pour moi. La Bible dit : « Si quelqu’un a péché, nous avons un avo­cat auprès du Père, Jésus-Christ le juste » (1Jn 2.1). Quand je tombe, Jésus me relève et me restaure.