Le 3 mars 1863, suite aux ravages de la guerre civile, Abraham Lincoln déclare : « Attendu qu’il est du devoir des nations aussi bien que des hommes de se soumettre à la toute-puissance de Dieu, de confesser leurs péchés et transgressions, en toute humilité, mais avec le ferme espoir qu’une sincère repentance mènera à la clémence et au pardon ; et d’admettre la sublime vérité annoncée dans les Écritures et prouvée tout au long de l’Histoire, que seules sont bénies les nations qui acceptent Dieu comme Seigneur. […] Nous avons reçu les plus grandes bénédictions divines. Toutes ces années, nous avons connu paix et prospérité ; nous avons grandi en nombre, richesse et puissance plus que toute autre nation ne l’a jamais fait. Mais nous avons oublié Dieu et sa main bienveillante qui nous a gardés, multipliés, enrichis et fortifiés ; et nous avons vainement pensé, dans l’illusion de nos cœurs, que toutes ces bénédictions étaient produites par notre grande sagesse et notre propre vertu. Aveuglés par ce succès, nous sommes devenus trop autonomes pour ressentir le besoin d’être rachetés et préservés par la grâce, trop fiers pour prier le Dieu qui nous a créés ! Il convient donc de nous humilier devant le Tout-Puissant, de confesser les péchés de la nation, et de prier pour la clémence et le pardon ». Dieu a averti Israël : « Lorsque […], l’argent et l’or se multiplieront pour toi et que tout ce qui est à toi se multipliera, […] tu te souviendras de l’Éternel, ton Dieu, car c’est lui qui te donne de la force pour acquérir ces richesses, afin de confirmer, comme il le fait aujourd’hui, son alliance » (De 8.13, 18). Souvenez-vous-en aujourd’hui !